Merci Marie-Claude Martin

Merci Marie-Claude Martin.

Merci de nous offrir ce moment d’aparté.  Paru dans Le Temps du 6 septembre, votre dithyrambe fait office de goutte éthérique dans la marre des railleries aigries.

Merci de nous rappeler que le Maître reste «un des rares à prendre le court pour ce qu’il est: un terrain de jeu», de nous ressasser les paroles, sublimes, de John McEnroe: «Le regarder jouer, c’est comme admirer une œuvre d’art», de nous sermonner sur le bienfondé de son aisance naturelle: «la vraie différence entre lui et les autres, c’est le mot «servir». Pas seulement sur terre battue ou gazon, servir son art, être au service de ce tennis qu’il a porté très haut, et duquel il se sent l’obligé tant il lui a été donné».

Merci de rappeler, aux ânonneurs du mal, aux malins qui invitent le Roi à s’incliner devant l’obédience du peuple, celui qui lui confère un unique droit: celui de se retirer.

Merci Marie-Claude Martin, de rappeler aux mémoires courtes, que le Maître reste le meilleur de tous les temps.

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