Se répéter, et vice versa
Sport
Dans le sport, il faut savoir répéter les mêmes gestes, encore et encore et à l'entraînement, les répéter jusqu'à la perfection.
Il faut être répétitif dans la gestuelle, jusqu'à l'usure. Jusqu'à ce que ces gestes deviennent automatisés, lors des compétitions. Il y'a les esthètes Roger Federer, Tiger Woods ou Kobe Bryant. Ceux qui réussissent tout après avoir tout ressassé, chaque jour et à chaque entraînement. Pendant des heures.
Musique
Dans la musique, on répète à qui veut l'entendre le même riff, encore et encore et à la table de mixage, jusqu'à en dépasser l'entendement.
On répète son refrain sans rechigner, on veut à tout prix entendre les radios le repasser en boucle, cet air si savamment choisi, si savamment répété, écouter les mômes le siffloter dans la rue.
Il y'a le casse-oreille Get Lucky (Daft Punk) et l'imbuvable Happy (Pharrell Williams). Autant l'une que l'autre: 4:08 exactement, trente secondes sans les refrains.
Les deux s'entendent bien
Dans le sport, on répète les gestes jusqu'à ce que perfection s'en suive. Des milliers de fois on les enchaine, pour grimper dans les hauteurs du classements.
Dans la musique, on répète son refrain jusqu'à l'épuisement des tympans. Des dizaines de fois on le répète - quelle rengaine - pour atteindre le sommet des hit-parades.
Le sport et la musique, tous les deux s'entendent parfaitement bien.
Mais on préfère voir Federer claquer 33 coups gagnants, plutôt que d'entendre Pharrell Williams prononcer 33 fois le mot Happy dans sa chanson (oui, vous pouvez vérifier).