Pearl Harbor, jour d'infamie
"Hier, 7 décembre 1941 - une date qui restera à jamais marquée dans l'Histoire comme un jour d'infamie."
Tels furent les propos du Président américain Théodore Roosevelt, le lendemain de l'attaque japonaise sur Pearl Harbor.
Pearl Harbor. Un nom qui sonne, qui claque comme un énième épisode de l'agonie humaine, celle qui pousse les hommes à s'entre-tuer pour des bouts de territoires, pour une gloriole mal placée, un long-métrage outrancier qui tue et ampute des familles entières, une folie qui anéantit ceux qui défendent, bon gré mal gré, leur pays.
Allusion faite aux 275,000 morts du tsunami de 2004, que représentent les 2,500 soldats décédés en 1945 lors de l'agression de Pearl Harbor? Un quota déjà tragiquement triste, mais immédiatement symbolique lorsqu'il est comparé aux 65,000,000 de morts de la 2e guerre mondiale.
Pourtant, Pearl Harbor est bien le symbole qui transforma un conflit d’'égos en un séisme mondial, le second du nom.
Pearl Harbor, jour d'infamie donc. Un de plus, en attendant la prochaine ségrégation des mauvais, des despotes enchanteurs.
Un conflit qui déchira des familles entières; de celles qui se rappelleront pour toujours ou à jamais, que l'instinct des Hommes reste celui des primates aveuglés par la cupidité et l'idéologie des présomptueux.