Le foot est sauf: Chelsea est en finale
Merci Chelsea. Nous aurons droit à une finale de Champions League, une vraie. Il n’y aura pas de sens unique barcelonais à Munich, pas de domination à outrance, le fameux 70%-30% de possession que le Barça affuble à tous ses adversaires, chaque week-end, que ce soit face au édiles du Real, aux cabochards du Rayo Vallecano ou aux robustes Biélorusses du BATE Borisov, peu importe.
Il n’y aura pas de statistiques futiles, éphémères – 800 passes à 200 –, encore moins un bus à parquer dans son propre but pour se prémunir de la domination attendue, unilatérale, possessive, jalousement gardée aux confins de la perfection barcelonaise, la maîtrise technique par tous.
Comment oser proférer le moindre reproche à Chelsea, que ce soit Michel Pont ou Alexandre Comisetti sur la RTS? D’ailleurs, pourquoi faut-il toujours stigmatiser l’équipe qui vient à Barcelone munie d’impénétrables voies défensives, plutôt que de disséquer le fabuleux jeu défensif d’un Chelsea besogneux, organisé en nécessiteux – l’ode à la défense – et cette vertu unique : contrecarrer l’immuable assaut du Barça?
Même Michael Jordan l’a dit: la meilleure attaque, c’est la défense. Et si dominer c’était gagner, ça se saurait.