Adieu, mon assassine
On peut bien se lamenter sur son sort, claudiquer au plus profond de son inconscient, se morfondre dans la bassesse spirituelle, s'acharner sur les turpitudes néfastes qui parasitent son esprit, malsain s'il en est.
Dans le vie, la souffrance. Celle de perdre un être cher; celle de chérir un être inaccessible; celle de ne jamais accéder au bonheur; le bonheur sentimental qui fuit à jamais; ne jamais arborer de sourire, du moment que ce n'est pas le sourire de l'ange, on survivra. Même si, aux royaume du sourire, nombreux sont ceux qui font la grimace.
La souffrance, qu'elle soit physique ou mentale, nous affecte tous, à un moment où un autre. Seule notre manière de la combattre change.
Damien Saez, dans son titre Tango, singularise la souffrance du déchirement sentimental, jusqu'à l'agonie. Superbe. Et c'est à écouter ici.
Tu sais, j'ai fait le deuil
De nous deux et de toi
Mais si nous deux c'est mort
Alors c'est mort pour moi
Dans ma main, ce couteau
Cette entaille au poignet
Ressemble à ton sourire
Qui me dit qu'il faut partir
Je ne sens plus mon être
Et la douleur s'en va
Adieu, mon assassine
Adieu, pauvre de moi
Je danse avec l'amour
Je danse avec la mort
Et je crie à la nuit
S'il te plaît, reviens-moi