La journée pourrie du foot: vive le hockey

Aujourd’hui, les nouvelles ne sont pas bonnes.  Pas pour les footballeurs, du moins.

Geoffrey Serey Die, solide travailleur du FC Sion, a d’abord giflé un pauvre ramasseur de balle. Une geste d’une bassesse crasse, répréhensible on l’espère, quelques mois de suspension suffiraient à peine à sa peine, histoire de doser la peine du pauvre gosse, bénévole s’il en faut.

Au moins, Delio Rossi, lui, s’est contenté de tarter l’un de ses propres joueurs, frustré de se voir remplacé lors d’un modeste Fiorentina-Novara (2-2). Licencié sec et sonnant le Delio Rossi, las des tergiversations et des remontrances futiles d’un président qui agit, pris par les cornes le Delio. Bien comme il faut.

Et puis Cristiano Ronaldo a fait un bras d’honneur.  Bon, on ne lui en veut pas trop, ça reste symbolique, dans le feu de l’action, certainement la réponse à une insulte quelconque.  Mais n’empêche; ça ridiculise le sport un tant soi peu. 

Au hockey au moins, on règle ses différends à coups de charges, régulières ou non, mais on ne badine pas avec les coups-bas, la loi du Talion comme seule alternative, des tartes en veux-tu en voilà, les barbes qui poussent pêle-mêle, sans rédemption aucune, la couardise n’existe pas, on cravache et on sue, on travail et s’use.

Merci le hockey.  Vive les Playoffs NHL.

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