Sa madeleine de Proust

Parfois, repasser dans une rue, 20 ans plus tard, ça brasse les souvenirs.

La réminiscence.

Des souvenirs merveilleux.

Sa madeleine de Proust.

En 20 ans, tout changé.  Mais les souvenirs restent, indélébiles, immuables et immaculés.

Il y'a 20 ans, un magasin de jeux vidéo.

Aujourd'hui, une grande chaîne de distribution.

Il y'a 20 ans, s'y déplacer avec ses parents, si généreux; passer du temps en leur compagnie, moments merveilleux.  Le bonheur absolu.

Aujourd'hui, y repasser seul, en se rendant à un match de foot.  Un bonheur plus contenu.

Et après la réminiscence, la reconnaissance.

Des parents exceptionnels.  Extraordinaires.  Qui ont tant donné, sans jamais ne rien demander.  Même en y pensant sempiternellement, à ses parents, repasser dans une chiche rue, 20 ans plus tard, ça fait un bien fou.

A la manière de cet amour qu'on leur témoigne, aujourd'hui comme hier.

Et pour les 20 prochaines années. Au moins.

En passant dans ladite rue: "All I Want", de Kodaline. 
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Brabeck, faciès d'or, profile doré.

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