Ô diable les chauvins! Vive la France!
Pour Charles-Ferdinand Ramuz, d'un dévoué admirateur. Pourtant, on les aime bien nos voisins français. Ils sont nos amis tout à fait, un peuple d’êtres gentillets, qui aiment faire causette et boire le vin.
Le groupetto de l'amour
ls sont assis à la table d’à-côté. Un couple, manifestement. Largement quadras, tous les deux. Ni roturiers ni hautains, ils s’immisceraient parfaitement dans n’importe quel décor, ici comme ailleurs, là-bas ou autre part.
Au Montreux Jazz, tout le monde il est beau
Au Montreux Jazz Festival, l'entrée est libre mais une vérité s'impose, cruelle: seuls les beaux sont admis. La ségrégation est naturelle, bien sûr. Mais sur les quais montreusiens, il n'y a de place que pour les divas soyeuses, les bobos en goguette qui déambulent fièrement, la tête haute, le regard fier, la pensée philosophique.
Le calendrier et ses dates
Certains sont organisés. D’autres spontanés. D’aucuns aiment à tout planifier, voire tout contrôler. Là où je travaille, certains collègues sont portés sur détail, par la précise exactitude, le tout calfeutré par une mainmise collective, un brin d’organisation, quand même.
Du retard dans sa lecture
Andy Carroll: le ballet aérien
Dans le football aussi, le duel aérien, ballet superbe, est un art à part entière. Andy Carroll l'a magnifiquement prouvé, son coup de boule à Kiev et contre la Suède a tout du parfait: détente, timing, puissance, équilibre. Décryptage.
Mon Soniphere: My Friend of Misery
Le son d'une basse ronronnante a quelque chose de jubilatoire. Limite jouissif. On s'imagine une lignée pure, un riff idoine, une mélodie parfaite, berceuse, mirifique, le son ultime qui renvoie à ses bonheurs propres.
Les couleurs: à chacun ses goûts
Les couleurs sont comme les goûts; chacun les assimile avec ses accointances propres, l'œil qui s'amourache inconsciemment de ce qui sied, ou pas, au cerveau. Tout est un peu à l'instar des couleurs: on aime ou on n'aime pas.
La journée pourrie du foot: vive le hockey
Aujourd’hui, les nouvelles ne sont pas bonnes. Pas pour les footballeurs, du moins. Geoffrey Serey Die, solide travailleur du FC Sion, a d’abord giflé un pauvre ramasseur de balle. Une geste d’une bassesse crasse, répréhensible on l’espère, quelques mois de suspension suffiraient à peine à sa peine, histoire de doser la peine du pauvre gosse, bénévole s’il en faut.
Le foot est sauf: Chelsea est en finale
Merci Chelsea. Nous aurons droit à une finale de Champions League, une vraie. Il n’y aura pas de sens unique barcelonais à Munich, pas de domination à outrance, le fameux 70%-30% de possession que le Barça affuble à tous ses adversaires, chaque week-end, que ce soit face au édiles du Real, aux cabochards du Rayo Vallecano ou aux robustes Biélorusses du BATE Borisov, peu importe.
Pearl Harbor, jour d'infamie
"Hier, 7 décembre 1941 - une date qui restera à jamais marquée dans l'Histoire comme un jour d'infamie."
Tels furent les propos du Président américain Théodore Roosevelt, le lendemain de l'attaque japonaise sur Pearl Harbor.
Jonathan Mann: souvenirs CNN d'une jeunesse sans internet
Les nouveaux sportifs made in USA
Messi. Messi. Messi. A 24 ans, Lionel Messi est déjà entré dans la caste des grands de ce monde, la classe des génies intemporels du football, ceux qui subliment par leur endoctrinement au parfait, le génie comme attribut premier, non loin des intouchables Pelé ou Maradona.
Göhkan Inler, pour la beauté du geste
Gökhan Inler est un esthète. Un puriste. L'homme incarne le beau, la magnificence du geste, la sobriété, l'art à l'état brut; le Napolitain est la quintessence du geste parfait exécuté d'une grâce altière, une gestuelle idoine que si peu de footballeurs sont capables de reproduire.
Au vent les plus belles lettres
Au vent les plus belles lettres
chantait, gracile, Da Silva. C’était en 2009 mais depuis longtemps déjà, la lettre manuscrite est devenue denrée rare, sujette à la disparition précoce; sa place dans la société moderne étant désormais dévote à l’informatique et ses ubiquités, cette manière pernicieuse d’être "sur Facebook ou Twitter", comme le dit l’adage commun.
LIFT 2012, entre espoir et déception
LIFT, m'avait-on dit, c'est le rendez-vous incontournable du geek mytho. L'endroit où les cadres de l'innovation, les gourous du marketing, les rois de la créativité se rencontrent, fomentent les plus belles thèses sur les sujets qu'on dit "in", racontent les exploits de leurs start-ups, eux qui voyagent aux quatre coins du globe pour se travestir en maîtres de la communication rampante et de la transhumance édulcorée.
L'aérostress, la trouille en altitude
Dans l'avion, les femmes se maquillent, doucereuses, arrosent l'habitacle d'un mauvais parfum à l'odeur saumâtre, comme s'il fallait être belles pour affronter la mort précoce, cet accident d'avion qui n'attend pas. Non, nous ne sommes pas tous égaux à bord d'un avion.
Le sport extrême, les funambules de ce monde
Certains les disent fous, d'autres les affublent d'une étiquette qui trahit leurs indispositions au normal: celle de l'inconscience notoire. La vision mondaine d'un monde de passionnés.