Oui, je surplombe carrément. Dès qu'on m'observe – bien souvent avec impatience – très vite l’œil se détourne de moi. On me jette alors des regards, souvent impatients, rarement attendris. Malgré tout, je veille au grain.

La salle de sport. Y venir, c'est voir de tout, n'importe qui y faire du n'importe quoi, voire plus si entente. Visite d'une salle lausannoise.

Plus bas tout est à la fois laid car trop petit vu d'ici; d’ici tout est si petit car rien ne peut être grand; de grand il n'existe que les chaînes montagneuses, que je survole totalement déployé. 

C'est une promesse: fini l'escalier roulant. Tant que mes jambes me permettront de monter à la force de mes jambes, l'escalier, le vrai, sera priviléglié. En attendant la chaise roulante, au diable l'escalier roulant.

C'est l'histoire d'un homme, que nous appellerons ici Kolok.  Il est Erythréen. Il est requérant d'asile. Il est en Suisse depuis quatre mois.  Voici la deuxième partie de notre rencontre.

C'est l'histoire d'un homme, que nous appellerons ici Kaleb.  Il est Erythréen. Il est requérant d'asile. Il est en Suisse depuis quatre mois.  Rencontre.

Il est là, situé tout juste à quelques mètres de la sortie de l'autoroute. Autour de lui, tout et son contraire. Il est le point névralgique, on y passe pourtant sans prêter attention à ses atours, on s'ébahit plutôt de ses alentours.

Melanie Chappuis, journaliste au quotidien Le Temps. Prix de la Relève 2012, elle propose une chronique intitulée "Dans la tête de". Un livre y est désormais consacré. Décryptage. 

C'est l'histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide.  A moins que ça ne soit l'inverse.  La bonne attitude est celle qui nous habite au quotidien.

Dans la salle de conférence d’une multinationale, deux fois l’an, le personnel se retrouve gaiement pour s’auto-congratuler: on parlera des résultats en hausse et des bénéfices en augmentation.  Et chacun est sagement à sa place.

On aimait toutes les couleurs, pourvu que ce soit du noir. On écoutait tous les genrs musicaux, pourvu qu'ils soient sombres. Journal de bord, d'un musicien aux idées glauques.